Sanierung eines Gewässers; Restwassermengen

Entscheid
BGer, Urteil vom 20.09.2001

Leitsätze

Als bestehende Wassernutzungsrechte im Sinne von Art. 80 GSchG gelten nicht nur durch Konzession verliehene Rechte, sondern auch alte private oder unvordenkliche Rechte (sog. ehehafte Wasserrechte). Auch diese Rechte werden generell als «wohlerworbene Rechte» bezeichnet (E. 3a). Wird die Hypothese des Bestands eines wohlerworbenen Rechts – im konkreten Fall eines ehehaften Wasserrechtes – aufrechterhalten, so kann die vollständige Aufhebung eines Rechts zur Wasserentnahme nicht ohne Entschädigung erfolgen. Es ist deshalb Sache der Enteignerin oder des Enteigners, das bundesrechtliche Enteignungsverfahren einzuleiten (E. 3b). Die Anordnung, die Wasserableitung für den Betrieb einer Mühle aufzuheben, ohne dass ein Verfahren auf formelle Enteignung eröffnet worden wäre, verletzt Art. 80 GSchG (E. 3c).

Assainissement d'un cours d'eau; débits résiduels

Entscheid
BGer, Urteil vom 20.09.2001
Actes législatifs

Regeste

Les droits d'utilisation existants auxquels l'art. 80 LEaux fait référence sont non seulement les droits d'eau accordés par concession, mais également les anciens droits d'eau dits privés ou droits immémoriaux («ehehafte Wasserrechte»). Ces droits sont généralement qualifiés, eux aussi, de «droits acquis» (cons. 3a). Si l'on retient l'hypothèse de l'existence d'un droit acquis – en l'occurrence d'un «droit ancien» –, la suppression totale d'un prélèvement d'eau existant ne pourrait intervenir sans indemnité. Il appartient donc à l'expropriant d'introduire la procédure d'expropriation fédérale (cons. 3b). L'ordre de supprimer la dérivation alimentant un moulin, alors qu'une procédure d'expropriation formelle aurait dû être ouverte, viole l'art. 80 LEaux (cons. 3c).

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