Bauschuttdeponie; Gewässerschutz; Kostentragungspflicht für Sanierungsmassnahmen

Entscheid
BGer I. öff. Abt., Urteil vom 28.03.1996 (1A. 229/1995)

Leitsätze

Sowohl der Art. 54 GSchG als auch der Art. 59 USG setzen – zumindest was die Anordnung von Abwehr- bzw. Behebungsmassnahmen anbelangt – voraus, dass eine unmittelbar drohende Gefahr (für die Gewässer bzw. für die Umwelt allgemein) gegeben ist. Eine solche Gefahr ist jedoch im vorliegenden Fall nicht erstellt, sondern wird bloss vermutet. Deshalb verstösst die Anordnung, wonach die Eindolung eines Baches auf Kosten der Deponiebetreiberin zu sanieren ist, gegen Bundesrecht (E. 5a). Überdies erweisen sich die angeordneten Sanierungsmassnahmen nicht als durchgehend sachgerecht und tragen auch der Vorschrift des Art. 38 Abs. 2 lit. e GSchG, wonach bestehende Eindolungen nur ausnahmsweise durch neue ersetzt werden dürfen, nicht Rechnung (E. 5b).

Décharge de décombres; protection des eaux; obligation de supporter les frais de mesures d'assainissement

Entscheid
BGer I. öff. Abt., Urteil vom 28.03.1996 (1A. 229/1995)

Regeste

Tant l'art. 54 LEaux que l'art. 59 LPE supposent – du moins pour ce qui concerne les mesures à prendre pour prévenir ou supprimer les dommages – l'existence d'un danger imminent (pour les eaux ou pour l'environnement en général). Dans la présente espèce, un danger de ce genre n'est pas prouvé, mais seulement présumé. Dès lors, la décision de faire assainir la mise sous terre d'un ruisseau aux frais de l'entreprise utilisant la décharge est contraire au droit fédéral (cons. 5a). De plus, les mesures d'assainissement ordonnées ne sont pas absolument adéquates et ne tiennent pas compte de la prescription de l'art. 38, 2e al., lit. e, LEaux, qui prévoit que les conduites souterraines existantes ne peuvent être remplacées qu'à titre exceptionnel (cons. 5b).

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