Autorisation de construire une antenne de téléphonie mobile

Entscheid
BGer, Urteil vom 10.09.2002
Actes législatifs
Droit cantonal et communal
Droit cantonal et communal

Regeste

Dans le cas de surfaces entièrement ou partiellement bâties, il n'y a pas lieu de tenir compte en principe des affectations futures admissibles pour déterminer les lieux à utilisation sensible (voir art. 3 al. 3 let. c ORNI). Si toutefois ces réserves d'affectation sont utilisées, les antennes doivent respecter les valeurs limites des installations prévues par le droit fédéral pour les lieux à utilisation sensible ainsi créés. Pour des raisons de sécurité juridique, il se justifie de prévoir une réserve en ce sens dans l'autorisation de construire. Dans certains cas exceptionnels, il est possible toutefois de déroger à la règle précitée et de tenir compte des réserves d'affectation en appliquant par analogie l'art. 3 al. 3 let. c ORNI (cons. 2).

Baubewilligung für Mobilfunkantennenanlage

Entscheid
BGer, Urteil vom 10.09.2002
Relevante Erlasse
kantonales / kommunales Recht
kantonales / kommunales Recht

Leitsätze

Bei ganz oder teilweise überbauten Grundstücken sind für die Ermittlung der Orte mit empfindlicher Nutzung künftig zulässige Nutzungen grundsätzlich nicht zu berücksichtigen (vgl. Art. 3 Abs. 3 lit. c NISV). Wenn solche Nutzungsreserven aber realisiert werden, so müssen die Antennenanlagen die Anlagegrenzwerte von Bundesrechts wegen auch an den neu entstandenen Orten mit empfindlichen Nutzungen einhalten. Aus Gründen der Rechtssicherheit empfiehlt es sich, einen entsprechenden Vorbehalt in die Baubewilligung aufzunehmen. In gewissen Ausnahmefällen können Nutzungsreserven entgegen der erwähnten Regel in analoger Anwendung von Art. 3 Abs. 3 lit. c NISV dennoch berücksichtigt werden (E. 2).

Connexion Acheter un article

Journal DEP

DEP 2002 780

Langue

Français Allemand

Forme de publication

Arrêts

Lien vers l’arrêt

1A.194/2001

Lieu

Winterthur ZH