Versuchsweiser Aufschub der Wirtschaftsschlussstunde; Lärmschutz

Entscheid
BGer I. öff. Abt., Urteil vom 19.08.2004
Relevante Erlasse
SR 814.41, Lärmschutz-Verordnung (LSV) (15.12.1986) Art. 8 (Abs. 3)

Leitsätze

Lärm kann auch dann bereits umweltrechtlich unzulässig sein, wenn er keine Nachtruhestörung im strafrechtlichen oder polizeilichen Sinne darstellt und deshalb keine Polizeiintervention erfolgen kann (E. 3.4). Der Stadtrat W. hat vorliegend eine Hinausschiebung der Schliessungsstunde eines Restaurants nur zeitlich befristet bewilligt und sie mit der Auflage verknüpft, bei nachteiligen Auswirkungen könne sie mit sofortiger Wirkung wieder entzogen werden. Auf diese Weise hat er während einer Versuchsdauer eine Lärmzunahme bewilligt. Das ist an sich zulässig, aber er durfte es dabei nicht den Nachbarn überlassen, sich gegebenenfalls zu wehren. Vielmehr hätte er sicherstellen müssen, dass der Versuch von Amtes wegen begleitet und ausgewertet wird, d.h. dass die aus den verlängerten Öffnungszeiten resultierenden Lärmimmissionen durch die Vollzugsbehörden ermittelt werden und die Bewilligung gegebenenfalls umgehend wieder entzogen wird (E. 3.6).

Report de l'heure de fermeture d'un restaurant à titre d'essai; protection contre le bruit

Arrêts intégral
BGer I. öff. Abt., Urteil vom 19.08.2004

Regeste

Même s'il ne constitue pas un tapage nocturne au sens du droit pénal et du règlement de police et, par conséquent, ne nécessite pas une intervention de la police, le bruit peut néanmoins constituer une atteinte inadmissible au sens du droit sur la protection de l'environnement (cons. 3.4). Dans le cas présent, le conseil municipal de W. n'a approuvé le report de l'heure de fermeture d'un restaurant que pour une période limitée et a subordonné ce report à la condition de pouvoir retirer immédiatement cette autorisation en cas de conséquences préjudiciables. Il a ainsi toléré une augmentation du bruit pendant une période probatoire. Une telle façon de faire est en soi licite, mais il aurait dû éviter d'attendre que les voisins, le cas échéant, n'interviennent. Il aurait plutôt dû s'assurer lui-même que l'essai soit suivi et analysé d'office, c'est-à-dire que les immissions sonores résultant du prolongement de l'heure de fermeture soient…

Login Artikel kaufen

Zeitschrift URP

URP 2005 51

Journal DEP

URP 2005 51

Sprache

Langue

Deutsch Französisch

Publikationsart

Entscheid

Forme de publication

Arrêts

Link zum Entscheid

1A.43/2004

Lien vers l’arrêt

1A.43/2004

Ort

Wädenswil ZH

Lieu

Wädenswil ZH